Catégories
- Annick's News (93)
- Blog (144)
- Anouncement (57)
- Art & Non Human (20)
- Art-Science (80)
- CCP/Creating Curating Publishing (20)
- Entendu / Heard (1)
- Lu / Read (1)
- Nuage – Cloud (1)
- Space Art (19)
- Vu / Seen (26)
- Conference (49)
- Conf-organisation (16)
- Conf-participation (34)
- Enseignement/Teaching (1)
- Ethique (10)
- Exposition/Curation (21)
- Publications (58)
- Articles (39)
- Etudes/Reports (2)
- Livres/Books (15)
- Thèmes-Topics (130)
- 3D printing (3)
- Art & Non Human (19)
- Art numérique (2)
- Art-Science (77)
- BioArt (28)
- CCP/Creating, Curating, Publishing (10)
- Digital Art (12)
- Drone (1)
- Environmental Art (13)
- Ethics (13)
- Extreme Environment (7)
- History (6)
- Net Art / Cyberspace (7)
- Smart Clothing (1)
- Space Art (33)
- Virtual Reality (2)
- Unclassified (6)
Liens
-
Articles récents
Ars Electronica 2019: « Out of the Box. The Midlife Crisis of the Digital Revolution »
Il reste deux semaines avant Ars Electronica. Deux semaines pour tenter de trouver quelques repères dans les 92 pages du programme d’un festival qui célèbre ses 40 ans et qui se déroule pour la dernière fois dans les locaux de l’ancien tri postal (Postcity).
Publié dans Anouncement, Art numérique, Art-Science, BioArt
Marqué avec Ars Electronica
Laisser un commentaire
Réhabiter le monde. L’imaginaire de la résilience
Le numéro d’art press de juillet-août 2019 vient de paraître avec mon article « Réhabiter le monde. L’imaginaire de la résilience ». Il inclut des œuvres de Victoria Vesna, Robertina Sebjanič, Pinar Yoldas, Gina Czarnecki et Nicolas Floc’h.
Ces dernières semaines ont été riches avec la Rencontre LASER avec Victoria Vesna, Aline Penitot & Olivier Adam et le dîner-performance Hox Zodiac projet de Victoria Vesna et Siddharth Ramakrishnan dans le cadre de la résidence Leonardo Maison Malina de cette dernière. De quoi prolonger la réflexion et nourrir de futurs écrits.
Publié dans Annick's News, Art & Non Human, Art & Non Human, Art-Science, Art-Science, Articles, Environmental Art, Ethics, Extreme Environment
Marqué avec Annick Bureaud, art press, Gina Czarnecki, Leonardo/Olats, Nicolas Floc'h, Pinar Yoldas, Robertina Sebjanic, Victoria Vesna
Laisser un commentaire
Venise 2019 (suite et fin) : il n’y a pas que la Biennale
* Jannis Kounellis à la Fondation Prada
S’il est une exposition à ne pas manquer à Venise c’est bien celle-ci. Magnifique exposition de Jannis Kounellis sous la houlette de Germano Celant. Toutes les œuvres sont magistrales, la présentation dans l’espace de la Fondation est remarquable.
Pour illustrer cette note, j’ai choisi cette œuvre constituée de plateaux suspendus sur lesquels reposent de petits tas de café moulu. Les plateaux tremblent sous l’effet de l’air déplacé par les gens qui passent dans l’escalier, un peu de café tombe, une femme vient le balayer.
* European Cultural Center – Palazzo Bembo
(près du Pont du Rialto)
Je n’ai pas encore exactement compris ce qu’était cet European Cultural Center, ni l’approche réelle de l’exposition. Mais peu importe, dans cet ensemble disparate deux œuvres marquent.
La première est Plastic Reef de Federico Uribe qui a transformé deux salles du Palais en récif tropical. On a vraiment l’impression d’être en plongée (la photo ne lui fait pas justice), les couleurs sont éclatantes, c’est enchanteur, un peu kitsch peut-être, jusqu’à ce que l’on réalise que ce paysage sous-marin est entièrement réalisé en objets en plastique.
Bien sûr, nous savons tous qu’il y a beaucoup de plastique dans notre quotidien, mais ici, dans cet amas où petit à petit on identifie les objets derrière les animaux ou les plantes qu’ils « dessinent » et « sculptent », monte un sentiment d’étouffement.
Il pleuvait à Venise ce dimanche de mai, la ville était une marée multicolore de ponchos en plastique. J’en avais un aussi …
La seconde œuvre « Yes, we have done it » – Los Alamos – The Manhattan Project de Manfred Bockelmann, dans une pièce aussi sombre que celle d’Uribe est lumineuse, présente des dessins au fusain sur toile découpés de blouses blanches de laboratoire grandeur nature. Dessous, le nom des scientifiques qui ont participé au projet de la mise au point de la bombe atomique. Dans un angle, une brève vidéo d’Oppenheimer relatant leurs réactions après l’explosion de la bombe.
* Accademia
Et puis, à Venise, il y a les collections de l’Accademia et ce sentiment de voir les images de son livre d’histoire prendrent vie.
Il y a aussi l’exposition temporaire de dessins de Leonard de Vinci parmi lesquels « L’Homme de Vitruve ». Il est présenté dans une sorte de cabinet devant lequel une ou deux personnes seulement peuvent se tenir. Se forme une légère file d’attente, chacun reste le temps qu’il/elle désire pour voir le dessin. Derrière, on attend patiemment, respectant ce moment d’intimité. Mon esprit ironique ne peut s’empêcher de penser que cela ressemble quand même furieusement à une procession devant une sainte relique. Et mon tour arrive. Je crois bien qu’avant je n’avais jamais « vu » ce dessin. Et après, je n’ai pas été tout à fait sûre de ce que j’avais vu, d’avoir pu « tout » mémoriser, de ce qui s’était réellement passé.
Est-ce la confrontation d’un dessin devenu iconique avec sa matérialité réelle ? Peut-être. Je ne savais pas qu’il était présenté là, ce jour là. J’ai envie de croire que c’est aussi la rencontre inattendue avec la force d’une œuvre.
Publié dans Blog, Vu / Seen
Marqué avec Biennale de Venise, Federico Uribe, Fondation Prada, Germano Celant, Jannis Kounellis, Manfred Bockelmann, Pollution plastique
Laisser un commentaire
Venise 2019 : Histoires sans parole
Barca Nostra, bateau dans lequel ont péri des centaines de personnes (dites « migrants »), renfloué par l’artiste Christoph Bückel pour la Biennale de Venise 2019 et exposé à l’Arsenale.
Yacht amarré à proximité de Punta della Dogana
La lagune, près de Punta della Dogana
Wandeling (Walk), Luc Tuymans, 1989 (exposition Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019)
Set de table, 8,50 €, Boutique Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019
Extrait du texte de Marc Donnadieu, brochure de l’exposition « La Pelle » de Luc Tuymans, Palazzo Grassi, Fondation Pinault, 2019
« […] the source image for Wandeling is a simple photograph of NAZI dignitaries strolling around Berchtesgaden, near Adolf Hitler’s residence in the Bavarian Alps. »
Publié dans Blog, Vu / Seen
Marqué avec Biennale de Venise, Christoph Bückel, Fondation Pinault, Luc Tuymans, Palazzo Grassi, Plastique, Pollution
Laisser un commentaire
Biennale de Venise 2019 ou comment je n’ai pas vu le Pavillon Lithuanien
Le Pavillon Lithuanien était dans ma sélection de « pavillons à voir » pour cette Biennale. J’y allais donc gaillardement le vendredi en fin de journée pour son ouverture officielle. Là, la commissaire me dit que compte-tenu de la queue et d’une jauge très limitée, je n’avais aucune chance d’entrer avant l’heure de la fermeture et donc de revenir le lendemain. Un peu dépitée, je partis.
Le lendemain, le samedi donc, mon programme de visites ne passait pas à proximité.
Et le Pavillon obtint le Lion d’Or ! Le dimanche, ce fut la ruée.
Je décidais d’y aller à l’ouverture le lundi matin, avant de partir. Après la semaine d’ouverture, la « performance » n’a lieu que les samedis, mais je me suis dit qu’ainsi je suivrai les conseils du directeur de la Biennale dans son texte introductif et que je verrai de la sorte dans les mêmes conditions que la majorité du public, sans performance donc, mais avec des « figurants » (il y a un appel à participation pour faire partie de l’exposition, il faut rester au moins 3 heures dans l’espace) et sans doute une bande son enregistrée.
Lundi matin, 10h, j’étais à la porte. Une dizaine de personnes attendaient. A 10h05, des membres de l’équipe vinrent nous dire que le Pavillon n’ouvrirait pas « à cause de problèmes techniques » et de « revenir le lendemain ».
C’est ainsi que je ne vis pas le Pavillon Lithuanien.
Publié dans Blog, Vu / Seen
Marqué avec Biennale de Venise, Pavillon Lithuanien
Laisser un commentaire
Biennale de Venise 2019 : Giardini & Ville
Préambule
- Les mêmes artistes sont invités dans l’exposition de l’Arsenale et dans celle des Giardini avec une « proposition » pour chacun des deux lieux (apparemment, on ne dit plus « œuvre »). Pour certains, c’est le même plaisir, enchantement, intérêt, trouble ; pour d’autres, la proposition d’un des deux lieux est vraiment plus intéressante quand celle de l’autre apparaît faible et presque de second ordre.
– Comme pour l’Arsenale, je n’ai pas vu tous les Pavillons des Giardini. J’ai notamment zappé celui de la France (1h30 de queue, n’étant pas une fan inconditionnelle de Laure Prouvost, je me suis abstenue, mais il paraît que c’est très bien).
– J’ai juste commencé la visite des Pavillons et expositions « en ville ».
* A voir absolument
- Pavillon de Taiwan (Prigioni Nuove, près San Marco)
Shu Lea Chang y signe avec 3x3x6 une œuvre magistrale (et je pèse mes mots). Mon article dans art press est en deçà de l’œuvre. Elle est ça et bien plus encore.
* Pavillon à ne pas manquer aux Giardini
- Pavillon Hongrois
Tamas Waliczky, Imaginary Cameras (voir mon article dans art press)
* Pavillon Japonais
Motoyuki Shitamichi (vidéo), Taro Yasuno (son), Toshiaki Ishikura (légendes et allégories), Cosmo-Eggs
Installation visuelle et sonore.
* Pavillon Danois
Larissa Sansour, Heirloom
Film + installation sonore + pavage
* Dans l’exposition
- Frida Orupabo
Série de photographies (découpées et punaisées)
- Ian Cheng, BOB (Bag of Beliefs)
œuvre numérique évolutive. La proposition de l’Arsenale ne m’avait pas séduite, aux Giardini, j’ai trouvé la pièce très aboutie.
- Michael Armitage
Dessins, encre sur papier
- Halil Altindere, Space Refugee
Installation et vidéo basées sur le cosmonaute syrien Muhammed Ahmed Faris réfugié en Turquie.
- Dominique Gonzalez-Foerster, en collaboration avec Joi Bittle, Cosmorama
(oui, c’est un diorama de Mars …)
Et toujours :
- Tavares Strachan
- Ryoji Ikeda (même si l’œuvre des Giardini est d’une certaine façon plus modeste que celle de l’Arsenale)
– Les sœurs Wertheim avec le Crochet Coral Reef
– Zanuele Muholi, avec une superbe série de photos
- Mari Katayama, photographies
Publié dans Blog, Vu / Seen
Marqué avec art numérique, art-science, Biennale de Venise, Frida Orupabo, Gonzales-Foerster, Halil Altindere, Ian Cheng, Ikeda, Larissa Sansour, Mari Katayama, Michael Armitage, Motoyuki Shitamichi, Photographie, Shu Lea Cheang, Tamás Waliczky, Taro Yasuno, Tavares Strachan, Toshiaki Ishikura, Wertheim, Zanuele Muholi
Laisser un commentaire
Biennale de Venise 2019 : Arsenale
Préambule
– Les œuvres intéressantes ne sont pas forcément toutes très photogéniques, surtout quand elles ont une composante sonore … C’est compensé par les œuvres instagrammables …
– Plusieurs thèmes ressortent : le changement climatique, avec un fort volet lié à l’eau, à l’océan ; le post-colonialisme — décolonialisme ; une vision du futur dystopique (le temps de la catastrophe).
– Il est confirmé que ce n’est pas parce qu’une œuvre porte sur un sujet critique qu’elle est intéressante. A cet égard, la Biennale est cruelle car il y a des œuvres d’une puissance bouleversante sur ces sujets et d’autres qui en apparaissent d’autant plus circonstancielles.
– Certaines œuvres sont gigantesques sans que l’on comprenne quel est leur intérêt en dehors d’être sur-dimensionnées.
– Je n’ai pas vu tous les Pavillons de l’Arsenale et pour les œuvres de l’exposition, j’ai certainement eu des moments de moindre concentration.
Et maintenant, une petite liste de « à ne pas manquer » (sans analyse, mais avec des photos)
Zanele Muholi
dont les photographies sur « wallpaper » (le français « papier peint » sonne très mal, papier mural serait mieux) ponctuaient l’exposition
Tavares Strachan, Robert Henry Lawrence Jr
Shilpa Gulpta, For in your tongue, I cannot fit
Installation sonore
Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado, Synchronicity
Installation filmique, magnifique.
Suki Seokyeong Kang, Land Sand Strand
Mari Katayama
Lee Bul, Aubade V
Christine & Margaret Wertheim
j’ai enfin vu « en vrai » le Crochet Coral Reef
Neïl Beloufa, Global Agreement
Ryoji Ikeda, Data-verse 1
Très belle installation. Tout en restant dans son vocabulaire Ikeda se renouvelle. Traversée dans la création du monde et dans l’astronomie où l’on « sent » l’univers et le cosmos.
Pavillon du Ghana
Ibrahim Mahama, A Straight Line Through The Carcass of History 1649
John Akomfrah, Four Nocturnes
Installation vidéo 3 écrans, magistrale, (une image ne peut en rendre compte, il lui faut un vrai texte pour bien en parler)
Pavillon du Pérou, Christian Bendayán, « Indios Antropófagos »
Publié dans Blog, Vu / Seen
Marqué avec Apichatpong Weerasethakul, Arsenale, Biennale de Venise, Christian Bendayán, Christine & Margaret Wertheim, Ibrahim Mahama, John Akomfrah, Lee Bul, Mari Katayama, Neïl Beloufa, Ryoji Ikeda, Shilpa Gulpta, Suki Seokyeong Kang, Tavares Strachan, Tsuhoshi Hisakado, Zanele Muholi
Laisser un commentaire