Parution d’un deuxième titre cette année dans la collection Les Basiques que je dirige pour Leonardo/Olats
Les Basiques : Le Design d’interaction par Emanuele Quinz et Luca Marchetti.
Présentation
« Comme les designers industriels ont donné forme à notre quotidien, dans nos bureaux et nos habitations, aujourd’hui le Design d’Interaction donne forme à notre vie grâce aux technologies interactives – ordinateurs, télécommunications, téléphones mobiles etc. » Gillian Crampton-Smith (in Bill Moggridge, Designing interactions, Cambridge, Massachussets, MIT Press, 2007 p XI).
Dans les années 1980, Bill Moggridge a introduit la notion de Design d’Interaction, en la définissant comme la conception des interfaces qui facilitent l’interaction entre les humains et les machines (notamment informatiques). Depuis, les définitions et les pratiques se sont transformées. Aujourd’hui, le design d’interaction est une facette d’un panorama disciplinaire de plus en plus vaste et complexe, et se positionne au croisement entre l’art, les technologies et les sciences (de l’ingénieur mais aussi humaines, comme la psychologie ou l’anthropologie). Ses préoccupations s’étendent de la conception des objets techniques à toutes les implications du monde numérique au sens le plus large, des télécommunications aux loisirs, aux services.
En participant d’un mouvement généralisé dans le design, qui l’émancipe non seulement du rapport traditionnel entre forme et fonction, mais aussi des limites de la production industrielle, le design d’interaction devient de plus en plus un champ d’intervention total, qui s’étend de la gestion des environnements à la scénarisation des relations: de l’objet à l’expérience.
L’objectif du Basiques : Le Design d’interaction est de proposer une série de définitions qui permettent de saisir ce domaine complexe et en plein essor et d’en positionner les protagonistes dans l’histoire.
Sommaire
– Qu’est-ce que le design d’interaction ?
– D’où vient le design d’interaction ?
– Qu’est-ce que l’interaction dans le design ?
– Quelles sont les différentes approches du design d’interaction ?
– Quelles sont les principales théories ?
– Quels sont les lieux de formation au design d’interaction ?
– Quelques exemples d’application du design d’interaction
– Conclusion : quelle évolution pour le design d’interaction ?
Cet ouvrage a reçu le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Secrétariat général / Service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation)
Luca Marchetti
Sémioticien de formation, il est chercheur à l’Institut de Recherche en Art et Design de la HEAD de Genève (CH), professeur de Sémiotique du Design et de la Mode à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon (ENSBA) et enseigne la Sémiotique Appliquée au CELSA (Paris IV, La Sorbonne) et à l’Institut Français de la Mode (IFM, Paris). Parallèlement il mène une activité de consultant auprès de marques et instituts d’études. Collaborateur de magazines tels que Vogue Italia, Casa Vogue, Lotus International, Form et Domus, il contribue régulièrement à des publications sur la mode, le design et l’art contemporain.
Emanuele Quinz
Historien de l’art, il est Maître de Conférences à l’Université Paris 8 et enseignant-chercheur auprès de l’ENSAD-Lab (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs). Titulaire d’un doctorat en Esthétique, ses recherches explorent les convergences entre les disciplines dans les pratiques artistiques contemporaines : des arts plastiques au design et à la mode, de la musique à la danse. Il a dirigé plusieurs ouvrages dont Du corps à l’avatar (anomos, 2000), La scena digitale (avec A. Menicacci, Marsilio, 2001), Digital Performance (anomos, 2002), Interfaces (anomos, 2003) et MilleSuoni, Deleuze, Guattari e la musica elettronica (Cronopio 2006), Un certain degré d’étrangeté. Pour un design des comportements (avec J. Dautrey, Editions It, 2013). A la recherche et à l’enseignement, il associe une pratique de commissariat d’exposition.
Luca Marchetti et Emanuele Quinz ont fondé en 2007 mosign, un studio de conseil dédié à la gestion globale de l’identité de marque, à la direction artistique d’événements et au commissariat d’exposition entre art, mode et design. Ensemble ils ont dirigé des projets d’expositions et de recherche parmi lesquels Dutch Paradox (Paris 2012), Basic Instincts (Berlin, 2011; Arnhem, Shenzhen, 2012), Dysfashional (Luxembourg 2007 ; Lausanne, 2008 ; Berlin, 2009 ; Paris et Moscou 2010 ; Jakarta, 2011), Experience Design (Bolzano, 2005), FIRs : Fashion Italian Roots (Bruxelles 2004), en:trance (Bolzano 2004, Paris 2006-2007).
La collection Les Basiques
Le projet Les Basiques de Leonardo/Olats est une collection d’ouvrages hypermédia accessible gratuitement en ligne qui, comme son nom l’indique, propose des connaissances et des informations de base, les principaux questionnements, et un ensemble de références permettant un approfondissement, sur une thématique ou une question particulière au sein du champ de l’art et des technosciences.
Chaque « volume » est structuré autour d’une dizaine de questions qui font chacune l’objet d’un « chapitre ». Elles sont liées entre elles autour des notions clés.
Collection dirigée par Annick Bureaud
Leonardo/Olats
Branche française de Leonardo/Isast (www.leonardo.info), Leonardo/Olats (l’Observatoire Leonardo pour les Arts et les Techno-Sciences) est une association culturelle de recherche et de publications en ligne dans le domaine des arts et des technosciences. Leonardo/Olats s’intéresse non seulement aux productions de l’art technologique mais aussi aux rencontres entre scientifiques, ingénieurs, artistes et acteurs culturels par le biais de l’organisation de colloques, séminaires ou de soutien à des projets d’artistes en résidence.