Biennale de Venise 2019 : Arsenale

Préambule

– Les œuvres intéressantes ne sont pas forcément toutes très photogéniques, surtout quand elles ont une composante sonore … C’est compensé par les œuvres instagrammables …

– Plusieurs thèmes ressortent : le changement climatique, avec un fort volet lié à l’eau, à l’océan ; le post-colonialisme — décolonialisme ; une vision du futur dystopique (le temps de la catastrophe).

– Il est confirmé que ce n’est pas parce qu’une œuvre porte sur un sujet critique qu’elle est intéressante. A cet égard, la Biennale est cruelle car il y a des œuvres d’une puissance bouleversante sur ces sujets et d’autres qui en apparaissent d’autant plus circonstancielles.

– Certaines œuvres sont gigantesques sans que l’on comprenne quel est leur intérêt en dehors d’être sur-dimensionnées.

– Je n’ai pas vu tous les Pavillons de l’Arsenale et pour les œuvres de l’exposition, j’ai certainement eu des moments de moindre concentration.

Et maintenant, une petite liste de « à ne pas manquer » (sans analyse, mais avec des photos)

Zanele Muholi

Zanele Muholi

Zanele Muholi

 

dont les photographies sur « wallpaper » (le français « papier peint » sonne très mal, papier mural serait mieux) ponctuaient l’exposition

Tavares Strachan, Robert Henry Lawrence Jr

Tavares Strachan

Tavares Strachan

 

Shilpa Gulpta, For in your tongue, I cannot fit

Installation sonore

Shilpa Gulpta

Shilpa Gulpta

 

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado, Synchronicity

Installation filmique, magnifique.

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado-2

Apichatpong Weerasethakul & Tsuhoshi Hisakado

 

Suki Seokyeong Kang, Land Sand Strand

Suki Seokyeong Kang

Suki Seokyeong Kang

 

Mari Katayama

Mari Katayama

Mari Katayama

Lee Bul, Aubade V

Lee Bul

Lee Bul

 

Christine & Margaret Wertheim

j’ai enfin vu « en vrai » le Crochet Coral Reef

 

Neïl Beloufa, Global Agreement

Neïl Beloufa

Neïl Beloufa

 

Ryoji Ikeda, Data-verse 1

Très belle installation. Tout en restant dans son vocabulaire Ikeda se renouvelle. Traversée dans la création du monde et dans l’astronomie où l’on « sent » l’univers et le cosmos.

Ryoji Ikeda

Ryoji Ikeda

 

Pavillon du Ghana

Ibrahim Mahama, A Straight Line Through The Carcass of History 1649

Ibrahim Mahama

Ibrahim Mahama

 

John Akomfrah, Four Nocturnes

Installation vidéo 3 écrans, magistrale, (une image ne peut en rendre compte, il lui faut un vrai texte pour bien en parler)

 

John Akomfrah

John Akomfrah

 

Pavillon du Pérou, Christian Bendayán, « Indios Antropófagos »

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