Dans le cadre du Festival « Les Composites » organisé par l’Espace Jean Legendre à Compiègne, je participais le 17 mars à la journée d’échanges des « Rencontres nationales » sur le thème « La 3D : rendre réel ce qui est virtuel ».
Le matin, ce sont les images en 3D, notamment dans le spectacle vivant, qui ont été évoquées par Clarisse Bardiot, Josette Féral, Michel Lemieux et Joris Mathieu assorti d’une présentation sur la suppléance perceptive par Charles Lenay.
L’après midi ce fut le tour des objets avec l’impression 3D, session où j’ai fait ma présentation intitulée « L’impression 3D ou la sculpture sans les mains », dans laquelle j’ai dégagé une typologie de cette création et où j’ai évoqué les nouveaux enjeux de cette sculpture numérique sans oublier de la replacer dans sa continuité historique avec les premières œuvres, dans les années 1990, des pionniers tels Alexandre Vitkine, Christian Lavigne ou encore Masaki Fujihata.
Une table ronde sur le son 3D a clôt cette journée.
L’exposition « Généalogie des objets 2.0″ proposée par Zaven Paré et Chihiro Minato montrait un échantillon de la création japonaise en impression 3D dont les œuvres magnifiques d’Aki Inomata, créations de coquilles pour des bernard l’hermites que j’avais découvertes à Ars Electronica en 2014 et Despatch, le satellite-sonde spatiale sous la direction de l’artiste Akihiro Kubota, lancé par l’agence spatiale japonaise JAXA en décembre 2014. J’y ai également découvert l’étonnant travail de Tomoya Watanabe qui scanne et reproduit en impression 3D des objets de décoration kitsch à 100 Yen (équivalent des boutiques à 1 $ au Canada ou des Troisfoisrien chez nous), ou comment rendre encore plus bas de gamme des objets kitsch bas de gamme.
La journée s’est terminée avec Icare, le nouveau spectacle de Michel Lemieux et Victor Pilon.