« Raccommoder le tissu du monde » se termine/est terminé. Voici un petit reportage photos de l’exposition que j’ai organisée au Château d’eau – Château d’art de Bourges.
Construction improbable, l’ancien château d’eau de Bourges, devenu espace d’exposition.
Le robot subaquatique dont les flagelles en rotation sont inspirées des archaelles des archées. (Il faut imaginer la photo de gauche dans une plus grande obscurité …)
Les deux vidéo-essais sur l’appréhension et le traitement des images du terrorisme dans les réseaux sociaux se répondaient, côte à côte, dans une des « niches » du château d’eau.
Deux images d’une des deux projections de l’installation filmique « Faster Than Light ».
Le second film était projeté dans un espace plus enclos, au verso de celle-ci.
La version complète, d’une heure, a fait l’objet d’une projection-performance spéciale le samedi 17 novembre au Nadir.
Les canalisations de cuivre et en acrylique transparent encerclent un des piliers et bloquent le passage entre deux autres. Elles soutiennent des modules dans lesquels des vidéos montrent l’effet dévastateurs des médicaments, y compris certains que nous considérons comme « anodins » (aspirine, paracétamol), sur des micro-organismes (il faut imaginer la photo de droite dans plus d’obscurité).
Paula Pin a déployé ses valises laboratoires mobiles et tout un ensemble de documentation dans deux « niches » du château d’eau. Dans une atmosphère entre le laboratoire, le cabinet gynécologique et l’atelier DIY, c’est dans cette « installation » qu’elle a conduit son workshop le week end du 17 et 18 novembre.
Aleksandra Niemczyk montrait un montage d’extraits de son film The Siren’s Dream tourné dans le cadre de sa résidence à Bandits-Mages et qui sera présenté dans son intégralité à Bourges en 2019. L’installation filmique associait la projection et les éléments de décors ou d’accessoires ayant été utilisés dans le film lui-même, dans un jeu de mise en abîme.
Il y a encore un peu trop de lumière sur cette photo faite avant éclairage final, mais ce que j’ai aimé avec l’architecture si particulière du château d’eau composée de deux cercles concentriques séparés par des piliers, est ce jeu possible entre les œuvres qui ainsi se font écho, que l’on aperçoit « en dialogue » selon l’endroit où l’on se trouve, mais qu’il faut approcher (et on occulte alors les autres) pour les découvrir et les voir vraiment.
Le soir du vernissage, trois des participants et « sujets » du film Faster Than Light, Chraja, Space et Chakla Chakla ont fait une micro performance.